Impact des feux et protection des forêts galeries de la Réserve Communautaire du Lac Télé

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  • CONTEXTE
  • Présentation générale de la Réserve Communautaire du Lac Télé

 Située au nord-est de la République du Congo (RC) dans le département de la Likouala, la Réserve Communautaire du Lac Télé (RCLT) a été créée en 2001 sur 4 389 km².  Elle est traversé par la Likouala-aux-Herbes et abrite quatre principaux types d’écosystèmes : des savanes saisonnièrement inondées (16% de la surface de la réserve) localisées le long de la Likouala-aux-herbes et ses affluents, des forêts de terre ferme (10%), les forêts saisonnièrement inondées (26%) et les forêts marécageuses (49%), ces deux derniers types de forêts correspondant à des forêts de tourbières en raison de la très forte teneur en matière organique de leurs sols. La RCLT fait partie de la plus grande zone humide d’importance internationale (Site de la Convention Ramsar) transfrontalière du monde (199 167 km2) avec le lac Tumba voisin en RDC. Le sol de ce paysage transfrontalier contient environ 30 milliards de tonnes de carbone, faisant de cette forêt la plus vaste tourbière tropicale du monde et un élément vital de l’atténuation du changement climatique mondial.

Avec sa diversité d’écosystèmes, la RCLT abrite une biodiversité exceptionnelle, avec notamment de très fortes densités de gorilles de plaine, des populations d’éléphants et une grande diversité d’espèces de  primates,  d’oiseaux et de poissons d’eau douce. La Réserve abrite dans ses forêts inondables et marécageuses l’une des plus fortes densités connues de crocodile nain (Osteolemus tetraspis).

Un total de 27 villages, soit environ 20 000 habitants, est réparti sur les limites et à l’intérieur de la Réserve. Historiquement, la cacaoculture était pratiquée localement et constituait une importante source de revenus. Cette activité ayant périclité, la population dépend aujourd’hui presque entièrement des ressources naturelles pour sa subsistance et ses revenus : la pêche, la chasse au crocodile et l’agriculture vivrière (manioc) représentent les principales activités économiques.

WCS appuie la gestion de la RCLT depuis 2001 et un Protocole d’Accord a été signé en 2008 avec le Ministère de l’Economie Forestière. La RCLT est dirigée par un Conservateur, représentant du MEF, et un Conseiller Technique Principal, représentant de WCS. En 2023, la RCLT disposait de 65 agents (dont 4 agents du MEF et 61 de WCS). Elle comprend cinq services : Surveillance, Conservation Communautaire, Suivi écologique, Logistique et Administration & Finance.

  • Etat des lieux de la connaissance sur les feux dans la RCLT

La RCLT est annuellement le siège de feux de végétation qui peuvent être regroupés en deux grandes catégories :

  • Les feux de savanes: chaque année, en saison sèche, soit de janvier à mi avril, des feux sont allumés par les populations locales et brûlent les zones de savanes de la Réserve. Ces savanes sont présentes de part et d’autres de la Likouala-aux-herbes sur une profondeur variant de quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres. Ensuite, la forêt s’étend de façon continue. Entre la rivière et la savane, des forêts galeries sont présentes sur les bords de la Likouala ; leur largeur est de quelques mètres à une centaine de mètres pour les plus larges. Ces feux sont particulièrement intenses au cœur de la saison sèche en février-mars et toute, ou une immense majorité, de la surface de savane de la RCLT est brulée. Les feux ne pénètrent pas à l’intérieur des forêts, probablement en raison de l’humidité persistante du sous-bois. Par contre, ils pénètrent dans les forêts galeries.
  • Les feux de forêts à vocation agricole:  le système de production agricole dans la RCLT est le défrichement sur brûlis : le cultivateur délimite en forêt une parcelle qu’il défriche manuellement et à laquelle il met le feu pour détruire la végétation coupée. Ensuite il plante sa production (essentiellement manioc) sur sa parcelle qu’il maintiendra active une ou deux années maximum avant de défricher une nouvelle parcelle lorsque la fertilité de la première parcelle aura diminué. Ces feux de défrichement ne se propagent pas en forêt car il n’y a pas assez de combustible sec dans sous-bois forestier (qui reste suffisamment humide, même en saison sèche).

Notre connaissance de la problématique des feux de la RCLT repose sur quatre principales source d’informations :

  • une étude menée en 2014 par A. Kirkby, étudiant britannique réalisant sa thèse de master sur les feux dans la RCLT;
  • Un suivi hebdomadaire des feux effectué à partir des données disponibles sur le NASA’s Fire Information for Resource Management System (FIRMS) sur la période 2019-2022.
  • Une enquête villageoise menée en 2024 lors d’une campagne de sensibilisation sur les feux dans les villages de la RCLT ;
  • Une analyse menée en 2024 par l’équipe Forest & Climate Change (FCC) de WCS sur la fréquence et l’intensité des feux dans la RCLT au cours des 20 dernières années.
  • Kirkby a interviewé les communautés locales sur l’origine des feux et évalué à partir de l’analyse de photos satellites, leur impact sur la végétation de la RCLT. Les principaux résultats de cette étude sont les suivants :
  • les trois plus importantes raisons pour lesquelles les villageois allument des feux sont pour : a) faciliter les déplacements pédestres en savanes ; b) faciliter les défrichements de la forêt à des fins agricoles, c)  faciliter l’accès aux mares temporaires de savanes où le poissons peut être collecté en saison sèche ;
  • la très grande majorité des feux a lieu dans les habitats de savanes de la RCLT, eux-mêmes situés à proximité des grandes rivières et des villages ;
  • entre 2004 et 2013, 4 933 ha de forêt (0,4% de la surface échantillonnée au sein de la RCLT) ont été détruits par les feux ;
  • la fréquence des feux n’a pas augmenté entre les deux périodes comparatives des 5 années de l’étude ;
  • les normes sociales traditionnelles relatives à l’encadrement de la pratique des feux ne sont plus appliquées ;
  • à l’échelle de la RCLT, les feux ne constituent pas une menace et permettent au contraire de maintenir des habitats ouverts qui contribuent à la diversité biologique de la RCLT.
  • En 2022, un suivi hebdomadaire des feux a été effectué à partir des données disponibles sur le NASA’s Fire Information for Resource Management System (FIRMS). Ceci de façon à pouvoir établir une carte de la distribution spatiale et de la fréquence des feux sur la période 2019-2022 pour chacun des terroirs villageois. Sans surprise, la carte produite montre que la fréquence des feux est plus intense dans la partie sud de la Réserve, là où on trouve les plus grandes surfaces de savanes.
  • En 2024, lors d’une campagne de sensibilisation menée sur les feux par l’équipe de la RCLT (cf ; ci-dessous) , des interviews formels ont été conduits dans les villages concernés à raison de 10 personnes par villages, soit 170 personnes. Les résultats préliminaires confirment ceux de 2014 : la principale raison pour laquelle les feux de savane sont allumés concerne la facilitation des déplacements pédestres, soit entre les villages soit du village vers des sites spécifiques (mares temporaires en savanes, zones agricoles en forêt). En effet, en fin de saison des pluies, les graminées des savanes forment un « mur » de plus de trois mètres de hauteur, bloquant ainsi toute circulation pédestre.
  • L’étude conduite par l’équipe FFC WCS sur les feux de la RCLT sur la base d’images satellites met en évidence les faits suivants :
  • L’analyse de la fréquence annuelle des feux entre 2003 et 2023 montre d’importantes variations interannuelle mais ne met en évidence de tendance à l’augmentation sur la période considérée ;
  • De façon similaire, l’analyse de l’intensité des feux ne met pas en évidence de tendance à l’augmentation en 2003 et 2023 ;
  • Les feux de savanes représentent environ 80% des feux comptabilisés chaque année.
  • Actions menées par le RCLT sur les feux

En dehors des études mentionnées ci-dessous, plusieurs actions ont été entreprises par l’équipe de la RCLT sur la problématique des feux dans la RCLT :

  • Cadre normatif

La RCLT et les communautés de pêcheurs ont adopté en 2017 (avec validation de l’administration publique locale) une « Mini Charte de la pêche et de l’aquaculture durables des zones humides de la RCLT ». Ce document définit les conditions d’exploitation et de gestion des ressources halieutiques de la Réserve. En particulier certains engins et techniques de pêche sont prohibés. L’article 8 de la mini charte stipule «  L’agriculture sur brûlis est également interdite le long des berges de rivières et les feux de brousse ou incendie sont strictement prohibés dans la RCLT. Tout contrevenant est passible des sanctions prévues par les textes en vigueur ». Chaque année, avant la saison de pêche (qui démarre en janvier), les agents de la RCLT passent dans les villages pour sensibiliser les pêcheurs aux bonnes pratiques telles que définies dans la mini-charte.

  • Production de matériel de sensibilisation

Un poster recto-verso sur les conséquences des feux a été produit en 2021 par WCS. Il sert de support aux séances de sensibilisation sur ce sujet

  • Sensibilisation

L’équipe du volet Développement Communautaire et notamment les agents en charge de la sensibilisation et éduction environnementale ont réalisé régulièrement des séances de sensibilisation sur la problématique des feux dans les villages de la RCLT.

En avril 2024, soit en pleine période des feux de savanes, une nouvelle campagne de sensibilisation a été lancée dans 17 villages situés le long de la Likouala -aux-herbes et accessibles en période d’étiage. Au total 762 villageois ont participé aux réunions. Des séances ont également été tenues dans 11 écoles touchant 802 élèves.

  • problematiques

Les incendies des savanes de la RCLT ne sont pas considérés comme un problème en soi car la structure, la composition et le fonctionnement des écosystèmes savanicole  sont intimement liés à la passage plus ou moins fréquent du feu. Néanmoins, les feux qui parcourent la RCLT chaque année posent deux problèmes majeurs, un actuel et un potentiel.

  • Destruction et dégradation des forêts galeries. La Likouala-aux-herbes est bordée sur ses berges de forêts galeries (ripisylve) plus ou moins larges (quelques dizaines de mètres à plusieurs centaines). EN saison sèche, les feux peuvent pénétrer  à l’intérieur des galeries, ceci d’autant plus que la galeries est étroite et que le sous-bois est sec.  Cela peut entrainer une destruction totale ou partielle des forêts galeries.

Il s’agit là d’un problème particulièrement important :

  • les forêts galeries abritent une flore et une faune unique, sensiblement différente de celle des grandes forêts continues de la Réserve . Ces forêts contribuent donc significativement à la biodiversité de la Réserve ;
  • les forêts galeries jouent un rôle stabilisation des rives de la Likouala, évitant leur effondrement et la destruction des campements de pêcheurs qui y sont établis. En leur absence , on observe une érosion active des berges et des effondrements partiels ;
  • la décomposition naturelle de la végétation des forêts galeries enrichit la rivière en nutriments;
  • la végétation de bords de rive joue un rôle de zones de reproduction pour des nombreuses espèces, notamment plusieurs espèces de poissons de la Likouala. Sa destruction peut entrainer à terme une diminution de la productivité halieutique de la Likouala alors que la pêche constitue la première (et souvent unique) source de revenus des populations locales.

D’après les témoignages des populations locales, confirmés par les observations de terrains, de très nombreuses forêts galeries ont été complétement détruites par les feux de savanes aux cours des dernières décennies. Un passage répété aboutit à leur destruction définitive dont la présence de troncs calcinés épars constituent le dernier  témoignage . D’après ces témoignages, les feux allumés dans les temps anciens ne pénétraient pas dans les forêts galeries car le climat était globalement plus humide. En 2024, en raison d’un sécheresse marquée, le feux a pénétré dans très nombreuses forêts galeries, y compris des galeries larges, les endommageant considérablement.

  • Menace sur les forêts de tourbières: les forêts saisonnièrement inondées et les forêts marécageuses de la RCLT constituent des forêts dites de tourbières. En raison de la présence permanente de l’eau, la matière organique du sol ne se décompose pas et produit de la tourbe. Ces sols tourbeux stockent une quantité considérable de carbone et joue un rôle clé en termes de séquestration de carbone.  Pour l’instant, les feux de savanes ne pénètrent pas en forêt saisonnièrement inondées car le sous-bois reste assez humide. Mais lors d’épisode de sécheresse marqué (comme en 2024), on constate que les feux commencent à se propager à l’intérieur de ces forêts sur un centaine de mètres de profondeur. Dans le cas d’épisodes répétés des sécheresse, il existe un réel  risque que le feux se propage massivement à l’intérieur des forêts de tourbières en raison du combustible que représente la tourbe. Si tel était le cas, les forêts de tourbières pourraient alors bruler massivement et sur de longues périodes, relarguant massivement du carbone (comme cela a été le cas à grande échelle dans les forêts de tourbières d’Indonésie dans les années 2000).

La destruction par les feux des forêts galeries de la RCLT et les menaces que font peser ces feux sur les forêts de tourbières constitue aujourd’hui la principal facteur de perte de biodiversité de la RCLT et un risque majeur pour la stabilité du climat régional. Il s’agit donc là d’un enjeu majeur de conservation pour les gestionnaires de la RCLT.

  • OBJECTIFS

L’objectif de cette consultance est triple :

  • Estimer le niveau de destruction et de dégradation des forêts galeries de la RCLT ;
  • Proposer des mesures opérationnelles de protection des galeries persistantes (intactes ou dégradées) contre les feux ;
  • Proposer des mesures de restauration des galeries dégradées par reboisement actif ou passif.
  • CONTENU DE LA PRESTATION

La prestation comportera deux volets :

  • Volet 1 : Impact du feux

Il s’agit ici, par une méthode qui sera proposée par le consultant, de donner un chiffre fiable sur deux paramètres :

  1. Le nombre de kilomètres linéaire (et si possible d’hectares) de forêts galeries ayant complètement disparue des berges de la Likouala entre 2023 et une date passé de référence (la plus ancienne possible) qui sera fixée par le consultant en fonction des données qu’il pourra acquérir ;
  2. Le nombre de kilomètres de galeries forestières qui se trouve en état de dégradation en 202, que cette dégradation résulte de feux anciens ou récents. Une échelle simple de dégradation sera établie selon trois niveaux (faible, modéré, avancé) à définir par le consultant.

Le cours de la Likouala s’étend sur environ 296 km à l’intérieur de la RCLT. Le consultant pourra proposer une analyse couvrant la totalité de cette longueur ou bien proposer une analyse par échantillon. Dans ce cas, l’analyse par échantillon devra couvrir au moins 100 km de linéaire décomposés, par exemple, en sections de 2 km répartis régulièrement tout le long de la Likouala. Le consultant devra clairement proposer son choix (analyse complète ou par échantillons) et le justifier.

  • Volet 2 : Protection des galeries

Le consultant proposera des mesures opérationnelles à mettre en œuvre pour éviter que les feux ne pénètrent à l’intérieur dans les forêts galeries. Sachant que les feux sont allumés par les communautés locales, la dimension sociale de ces mesures sera prise en considération. Il est attendu ici des mesures très concrètes et objectivement faisables. Il n’est pas attendu de mesures générale de sensibilisation permettant de réduire la fréquence de mise à feux par les communautés locales mais bien de techniques « physiques » permettant d’éviter une propagation des feux à l’intérieur des forêts galeries. Des recommandations en termes de sensibilisation des communautés pourront cependant être formulées.  Une estimation des coûts de ces mesures sera proposée (les coûts unitaires locaux de main d’œuvre et des matériaux locaux seront fournis par WCS).

  • Volet 3 : Restauration des forêts galeries dégradées

Il s’agira ici de définir une méthode pour restaurer les galeries dégradées, soit par reboisement actif ou passif, avec des espèces natives et résistantes aux feux. La choix des essences à privilégier, la mise en place de pépinières (le cas échéant), les techniques de plantations et d’entretiens seront détaillées. Pour le reboisement passif, les techniques favorisant la régénération naturelle seront détaillées. Une estimation annuelle des coûts de ces mesures sera proposée (i) pour la plantation initiale et (ii) pour la maintenance et le suivi de ces plantations.

Pour les volet 2 et 3 et les mesures proposées, le consultant devra bien garder en mémoire les régime hydrologique de la Likouala : en année « normale », la Likouala sort de son lit 3 à 4 mois par an (septembre- décembre)  et toutes les berges et savanes sont complètement inondées (la variation du niveau d’eau de la RCLT entre l’étiage et l’inondation est de l’ordre de 4 m). Ces inondations massives peuvent intervenir en mai-juin.

  • realisation de l’expertise

Il est attendu du consultant un travail de bureau et une ou plusieurs missions de terrains qui seront détaillées dans son offre méthodologique.

A noter que la grande saison des pluies s’étend de septembre à décembre et que la grande saison sèche, période des feux, s’étend de janvier à avril. Toutefois, en année « anormalement » sèche (comme 2024), les feux brulent jusqu’en septembre, y compris les nouvelles pousses de graminées ayant poussées en mai et juin, au début des premières pluies. 

  • Livrables

Le consultant produira un rapport de consultance incluant les trois volets décrits à la section 3 ci-dessus.

La consultance sera supervisée par le Directeur de Projet/Conseiller Technique Principal de la RCLT.

  • PROFILS DU CONSULTANT

La prestation sera confiée à un bureau d’études, groupement du bureau d’études ou groupement de consultants individuels combinant les expertises suivantes :

  • Analyses d’images satellites ou aériennes ;
  • Foresterie communautaire ;
  • Techniques de reboisement ;
  • Gestion des feux en zone tropicale.

La maitrise du français à l’oral et à l’écrit est indispensable, au moins pour les membres de l’équipe qui réaliseront les missions de terrain.

  • Remise des offres

Les offres devront être envoyées à l’adresse : wcscongobrazza@wcs.org et cc dbrugiere@wcs.org.

La date limite de remise des offres est le 31 octobre 2024.

Les offres devront inclure :

  • Une offre technique incluant :
  • une méthodologie technique ne dépassant pas 30 pages (hors présentation structure);
  • le CV (4 pages maximum) des experts proposés
  • Une offre financière

L’offre financière n’inclura que les frais d’expertise et de transports internationaux.  Le consultant sera logé gracieusement par WCS tant à Brazzaville que sur site.  WCS assurera également le transport du consultant de Brazzaville sur site (les frais de transport du consultant de son domicile à Brazzaville sont à sa charge), et les per diem suivront la grille de WCS.

A noter que le temps de transport de Brazzaville à Epena, siège administratif de la Réserve, est de deux jours pleins. 

A propos de WCS

 

La Wildlife Conservation Society est une ONG internationale dont le siège social se trouve au Bronx Zoo, à New York, qui s’emploie à sauver la faune et la flore sauvages et à relever les défis mondiaux dans plus de 50 pays en Afrique, en Asie, en Amérique et dans les océans du monde. Le Programme Afrique est le plus important des programmes de terrain de la CMS, avec environ 1 100 employés répartis dans 12 programmes nationaux répartis dans quatre grandes régions (Afrique centrale, Soudan-Sahel, Afrique orientale et australe, Madagascar et océan Indien occidental).

Notre MISSION est de sauver la faune et la flore sauvages du monde entier par le biais de la science, de l’action de conservation, de l’éducation et de l’incitation des gens à apprécier la nature. Notre VISION est un monde où la faune et la flore prospèrent dans des terres et des mers saines et valorisées par des sociétés qui embrassent et profitent de la diversité et de l’intégrité de la vie sur terre. Notre OBJECTIF est de conserver les plus grands espaces sauvages du monde dans 16 régions prioritaires, qui abritent plus de 50% de la biodiversité mondiale. Nos VALEURS sont le respect, la responsabilité et la transparence, l’innovation, la diversité et l’inclusion, la collaboration et l’intégrité.

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